Cette chanson évoque l'épopée des " peuples de la mer ", ces habitants de la mystérieuse Atlantide, fabuleuse civilisation engloutie par les flots. Prise au sérieux depuis Platon, l'existence réelle de l'Atlantide semble avoir été démontrée par l'archéologue Jurgen Spanuth qui la situe en Mer du Nord sous les roches d'Héligoland, qui signifie " Terre sacrée ". Les cheveux couleur d'orichalque Le bleu du grand large dans les yeux Les atlantes quittent Basiléia Leur capitale majestueuse L'incantation des olifants Accompagne le chant des sirènes A la mémoire d'Héligoland Fierté du peuple de la mer Et sur le pont de leurs navires Soufflent en rafale les vents du nord Loin des rives de l'Hyperborée Les proues à tête de dragon Pourfendent l'océan déchaîné Le cap fixé sur l'horizon Les puissants éclats du soleil Inondent les colonnes d'Hercule Au grand émoi des guerriers phères Partis en route vers l'aventure Les vents de Zeus guident leurs esnèques Vers les riches cités achéennes Ces merveilleuses citadelles De Rhodes et du Péloponnèse Epées à soie en langue de carpe Boucliers rond et casques à cornes Ils partent souper à la table De leurs dieux farouches du grand nord Refrain