Loin des nuisances urbaines, La nuit plonge sur la plaine L'immense voûte du ciel, Dévoile mille étincelles Flammes d'opale, Ronde, ronde solsticiale, Feux de la Saint-Jean, Dans la nuit des temps. Oubliés tracas et ruines, Nos visages se dessinent, A la lueur des flambeaux, Soudain s'embrasent les Fagots. Craquent le hêtre et le chêne, Bûches chaudes, chaleur humaine, Nos clameurs et nos chants, Se perdent à travers champs. Tous ensemble franchissons, Lit de braises et de tisons, Pour que la fécondité, Egaye nos jeunes foyers.