Ne me contente que l'éternel Et je crie béatement au ciel J'espère dans la gloire retourner Aux anges splendeur des feux sacrés Infini, je t'ai retrouvé Et mon ennemi, qu'il saigne aux déraisons De sa noirceur, de ses démons Criblés, en pleurs, fils des tourments Sans craindre au trépas, la sainteté Pour laquelle j'affronte ta volonté Prépare un royaume Si beau, Si grand Je ne puis mourir pour lui Ô mon Dieu, Ô ma folie! Je m'épuise! Impuissants! Ô mon Dieu! Ô tristes, amorphes ennuis! Je vous demande, en toute sincérité D'être vous-même ma sainteté Ne me contentera que l'unité Mais le sacrifice me déchire Parce que la mort, cette perle clouée D'où les fantasmes d'Énée s'inspirent Dresse en colonne les mortels Érige pour la nuit des autels Et puisque ces flammes et ce chaos Ternissent encore ton écho Espoir et désespoir unis Délaissent ma béatitude aussi Je scrute ton âme en tout lieu C'est pour elle que je m'abandonne Je veux que l'on te voie à travers mes yeux Que les démons brûlent de mon feu