Les rues sont pleines d'âmes en peine Débordantes de rêves charnels Ils sont des millier Un homme et une femme Pour chaque pavé dans un brouillard sauvage Et v'la que j'te claque, que j'te klaxonne De tout mon maquillage. La foule se heurte et se défie La foule se marche sous la mitraille Ne vois-tu pas que je te veux ? Ils sont tous là Leur si folle envie en forme de clous Martelant les parcours D'un appel à l'amour Les yeux dans le vent Le coeur dans la tempête La foule se marche dans La soif de conquêtes Riant à s'écarter les dents Un rideau de joie cachant la plainte Qui traverse la ville et le monde entier Orateurs sans auditeurs Ils hurlent tous ensemble Dans le vent et les moteurs, Un ouragan de sons Balayant le propos Chacun s'accroche à son micro Masqués de muscles En gueules d'avenir Rentrant leur ventre Ils se découvrent à n'en plus finir Sur une aube arrogante Se remboursant du bien comme du mal Le thon n'est pas né de l'animal Il va de victoires en batailles Labourant de sa colère qu'il porte, fier Un monde de fiel, bardé de ferrailles meurtrières Aujourd'hui je peux le dire Quand en plein vol, l'animal abandonne Quand il ne peut plus que laisser parler sa peur C'est dans la musique qu'il pleure Les rues sont pleines d'âmes en peine Débordantes de rêves charnels Les rues sont pleines d'âmes en peine Débordantes de rêves charnels Les rues sont pleines d'âmes en peine