On le compte minutieusement. On le donne généreusement. On le garde précieusement. On le perd souvent finalement. On fait des plans et des calculs, ridicules Et pourtant tellement, Tellement importants, Mais on ne sait jamais jusqu'à quand. On le mesure en battements. Ses blessures s'effacent lentement Et le coeur assure le mouvement, Métronome de chair et de sang Mais le rythme ralentit, s'affaiblit, Et pourtant on se sent, On se sent invincible. On ne sait jamais jusqu'à quand, À quel point on est résistant, À l'épreuve du temps.