Le temps ressemble à la mauvaise humeur. Un rien le rend imprévisible. Le ciel, comme les visages, change de couleur. Les nuages ont l'air d'être susceptibles. La route est longue dans le désert. Il y a du sable, du sable et des putains d'éclairs. Le vent nous pousse à faire marche arrière. On court, on court, on laisse la caisse derrière. On était pourtant au courant Mais on n'écoute plus les vieilles rengaines. Hurry ! Hurry ! voilà l'ouragan. On ricane mais voilà l'hurrycane. Il n'y a plus rien qui traîne Quand est passé l'hurrycane. Il n'y a plus que du vent Quand est passé l'ouragan. La radio gueule mais personne ne l'entend, pas étonnant Car la voiture danse sur le pare-chocs avant. La scène se passe en deux temps trois mouvements Quant tout, tout, quand tout fout le camp en un coup de vent. On était pourtant au courant Mais on n'écoute plus les vieilles rengaines. Hurry ! Hurry ! voilà l'ouragan. On ricane mais voilà l'hurrycane. Il n'y a plus rien qui traîne Quand est passé l'hurrycane. Il n'y a plus que du vent Quand est passé l'ouragan.