Renaud

La menthe à l'eau

Renaud


Quand la Marie que j'aimaiss'amenait en minaudant,dans mon nid, au mois de mai,j'avais jamais mal aux dents.De tout Marie émanaitle beau, le doux, le mignon,mais dans ma menue monnaiey avait pas le mot million.Marie n'était pas mémère,elle aimait bien ma moumouth,mes mimiqueees, ma marinière,et mes manières de mammouth.Les amis de mon aiméem'amusaient, mais allons-donc,les habits amidonnés,ils donnaient dans le bidon.Mais Marie, ma muse, ma reine,n'était pas des masses ma mie,la muse ment et l'amant peine,si j'puis m'exprimer ainsi.C'est décidé, dès demain,j'ai des idées détonnantes,je vais demander la mainde Marie, si ça l'enchante.Si j'aimais sa tombola,si jamais ça tombe à l'eau,mon amante deviendra,ben voyons, l'amante à l'eau.