Mon père se lève tôt Il prend son café brûlant Assis, tout seul, près du fourneau Le jour vient doucement La journée sera longue Et vide, comme souvent Il me racontera encore Sa vie d'itinérant Au fond de l'Alabama Comme elle est loin sa terre Reverra-t-il un jour sa rivière Et le Connemara ? Son pays brûle en lui