D'abord, le goût du vent Tellement puissant Sur mon visage Et puis ces nuages blancs, infiniment Plus grands que moi Là-bas cet horizon, belle illusion Qui me rappelle Que je suis seule, là sur la route Que les montagnes, seules m'écoutent Que même la pluie, ne lave rien Ma vie ne vaut rien Ma vie ne vaut rien sans tes mains Parfois, je crois encore Voir une étoile Qui porte ton nom Toujours, ces aigles fous Là sur ma peau Qui me rappellent Que je suis seule, là sur la route Tête vers le ciel, perdue sans doute Que même la pluie ne lave rien Ma vie ne vaut rien Ma vie ne vaut rien sans tes mains Devant, le regard lourd Que seul possède Le vieux lion Demain, rouge et sauvage Sera la page Que l'on va tourner Comme nous sommes seuls Là sur la route À prendre le ciel Comme seule écoute Pour dessiner nos lendemains Je chercherai toujours Je chercherai toujours tes mains Ma vie ne vaut rien sans tes mains