On marche seuls dans les rues Seuls parmi tous ces gens Qui ne comprennent plus Ces regards d'enfants. Elle est la dernière humaine A y croire encore Des frissons lui rappellent Tous ces sourires Qu'elle fit par erreur. La musique qui l'ensorcelle, Elle en oublie sa peur: De vieillir, du silence, Des cons et des pleurs. La nuit la rue est à elle, Elle écrit sur les murs: « Vivre vite mourir jeune » En lettres de feu, Lettres de sang. Des lumières lui promettent l'éternité, Ses vainqueurs, Mais ces néons sont illusoires, Les vraies lumières ce sont ces rêves. Moitié froide et moitié révoltée: Enfant de glace, ange de la nuit. Elle a la rage et la blancheur si belle Le cœur rebelle Rebelle et passionnée. Elle marche seule dans les rues Et sa pâleur étrange, Ses yeux vert-électrique Ont troublé mon âme. Je ne m'offrait alors qu'à elle Comme on suivrait une ombre. Et ma passion durera Bien après qu'elle ne m'ait oublié. Des lumières lui promettent l'éternité, Ces vains cœurs De ces néons sont illusoires, Les vraies lumières ce sont ces rêves. Moitié froide et moitié révoltée: Enfant de glace, ange de la nuit. Elle a la rage et la passion si belle Le coeur rebelle, Rebelle et passionnée. Enfant de glace, ange de la nuit J'aime son cœur rebelle. Enfant de glace, ange de la nuit J'aime son corps rebelle.