Nolwenn Leroy

Inévitablement

Nolwenn Leroy


Là, je tourne en rond
Je passe mon temps
A chercher pourquoi ou comment
J'ai fait pour ne pas voir avant
Qu'il suffit de vivre au présent
Le passé est un vieil amant
Le futur un doux prétendant
Mais rien n'est suffisant
Là, je fais ma dernière overdose
Promis, je passe à autre chose
Je fais la paix à ce faux moi
L'égo dont il est, je ne suis pas
Je subis la métamorphose
De l'inévitable névrose
Soudain je me dépose
Immuable est le temps
Semblable à ce chant
Dans un coeur d'enfant
Qui s'en défend
Insondable et pourtant
C'est dans l'ici, le maintenant
Que la vie se prend
Inévitablement
Là, je ne tourne plus
Je parle comme si
Les mots n'étaients plus un défi
Mais l'indicible un vrai récit
N'en déplaise à Descartes aussi
Entre les mots et leur silence
Je trouve le véritable sens
Je suis, donc je pense
Immuable est le temps
Semblable à ce chant
Dans un coeur d'enfant
Qui s'en défend
Insondable et pourtant
C'est dans l'ici, le maintenant
Que la vie se prend
Inévitablement
Là, je fais ma dernière overdose
Promis, je passe à autre chose
Soudain je me dépose
Immuable est le temps
Semblable à ce chant
Dans mon coeur d'enfant
Qui s'en défend
Insondable et pourtant
C'est dans l'ici, le maintenant
Que la vie se prend
Inévitablement
Semblable à ce vent
Tout est dans le moment présent
Dispensé du temps
Dont on dépend
Minuscule et pourtant
C'est dans l'ici, le maintenant
Que rien ne fait plus mal
Rien ne nous fait plus mal
Rien ne nous fait plus mal
Inévitablement

Aí eu ando em círculo 
Eu passo meu tempo 
À procurar o porquê ou como 
Eu fiz para não ver antes 
Que basta viver no presente 
O passado é um velho amante 
O futuro, um doce pretendente 
Mas nada é suficiente 

Aí eu tenho minha última overdose 
Prometido, eu passo para outra coisa 
Eu faço as pazes com esse falso eu 
O ego que ele é, eu não sou 
Eu aumento a metamorfose 
Da inevitável neurose 
De repente eu me estabeleço 

Imutável é o tempo 
Parecido com esse canto 
Em um coração de criança 
Que se defende dele 
Insondável e, entretanto, 
É no aqui, no agora 
Que a vida se toma 
Inevitavelmente 

Aí eu não rodo mais 
Eu falo como se 
as palavras não fossem mais um desafio 
Mas o indizível, um verdadeiro discurso 
Que agrade Descartes também 
Entre as palavras e seu silêncio 
Eu encontro o verdadeiro sentido 
Eu sou, portanto, eu penso 

Imutável é o tempo 
Parecido com esse canto 
Em um coração de criança 
Que se defende dele 
Insondável e, entretanto, 
É no aqui, no agora 
Que a vida se toma 
Inevitavelmente