Quand je vois ce petit noir Qui se tord de rire Qui s’efforce à reproduire Qui s’endort le soir Il rêve de la capoeira Dès le matin tôt presque à l’aurore Abadas blancs, cordes colorées Valsent et dansent sous la criée Dans les rues pavées de salvador Ils jouent de la capoeira Quand à son baptême il tombe à pic Dans une lutte sans faux semblants Petit noir n'est plus vraiment enfant Expérience du rite initiatique Il apprend de la capoeira Avec sa ginga inimitable Et sa rasteira qui trouble le monde Il fait l’admiration de la ronde Devenu maître incontestable Il vit de la capoeira Arrivé au terme de sa vie C’est un vieux maître paisible et sage Qui adresse un dernier message Notre lutte est née d’un besoin de survie Il meurt de la capoeira Longue vie à la capoeira!