Moreau Jeanne

La vie s'envole

Moreau Jeanne


Les hommes ils z'aimentLes femmes à hommesLes femmes elles z'aimentLes hommes à femmesUne femme sans hommeElle n'a pas d'âmeUn homme sans femmeIl reste en panneMais toujours la femme variePrès d'un mari qu'est comme la pluieFroide et la pluie chaude des brunesPrès d'un mari qu'est comme la lunePrès d'un mari cousu de tunesFroide est la plus chaude des blondesPrès d'un mari à tête rondePrès d'un mari comme tout le mondeLa vie s'envoleEt quand on s'affoleHélas il est trop tardD'agiter son mouchoirLes hommes ils z'aimentLes femmes à hommesLes femmes elles z'aimentLes hommes à femmesAu paradis y a plus de flammesAu paradis s'en vont les âmesAlors elles crèvent d'ennuiEt se rappellent toutes les foliesQu'elles auraient pu s'payer sur terreElles rêvent à la fermeture éclairQu'elle remonta d'un air si fierElles rêvent des divans profondsIntroduits dans les garçonnièresMon Dieu pourquoi fis-je des manières ?La vie s'envoleEt quand on s'affoleHélas il est trop tardPour tordre son mouchoirLes hommes ils z'aimentLes femmes à hommesLes femmes elles z'aimentLes hommes à femmesCertains curés tombent les damesMême parfois les xxxxxx s'enflammentPour d'abominables hommes des plagesQui les entraînent à la nageHommes aquatiques et sauvagesFaites la vie d'un xxxxxxxxCatherinette de nos xxxxBrunes ou blondesMinces ou rondesVous êtes sur la mappemondePour faire plaisir à tout le mondeLa vie s'envoleEt quand on s'affoleHélas il est trop tardPour mordre son mouchoir