Mère, brode la tunique de ton fils chevalier. De ton aiguille transperce sa toile ensanglantée, Des fils d'or se mêlent au canevas rugueux. Cathédrale, orne la croix, chante le Christ. Du roi je pris ordonnance par un malin hasard Pour défendre dame blanche symbole du sexe bizarre. Agenouillé sous le hêtre où le sperme du pendu à coulé. De sa perverse semence, déguste la concoitée mandragore Dévore... Reclus derrière ma foi, je ne tournoierai plus. L'heure n'est plus au divertissement mais à l'austère vertu Pars, le mors acéré, détends ta fidèle monture, Cette noire crinière où ton sceau brille, symbole du christ, fier chevalier, noblesse du vice, ton noir étendard est enfin élevé ! Adieu Célimène, prépare ma sépulture Ce soir la chouette en croix hulule à l'agonie. A l'abri de l'arbre creux, la lame sur le coeur, Les chevaliers de l'Evangile quitterons nos terre brûlées par le deuil. Prenons les armes fébriles Aux confins de l'Europe notre royaume est menacé. Assassiné par les mains du Christ Dans la piété que tes voeux soient exaucés. Le soleil s'est tourné pour ne plus apercevoir Ses rayons réverbérer la mort perpétuée Au nom du Seigneur. Avec ardeur et foi, je combattrai pour ne plus être le martyr du Christ. Pars, le mors acéré, détends ta fidèle monture, Cette noire crinière où ton sceau brille, symbole du christ, fier chevalier, noblesse du vice, ton noir étendard est enfin élevé ! Adieu Célimène, prépare ma sépulture Ce soir la chouette en croix hulule à l'agonie. A l'abri de l'arbre creux, la lame sur le coeur, Les chevaliers de l'Evangile quitterons nos terre brûlées par le deuil. Prenons les armes fébriles Aux confins de l'Europe notre royaume est menacé. Assassiné par les mains du Christ Dans la piété que tes voeux soient exaucés. Croisés de la haine et parfois du doute, Notre prestige n'a pas disparu, Il est l'heure de chevaucher à nouveau En quête du passé.