Un pincement au cœurDans le désert des heures,Le bruit d'un ascenseur,La bizarre rumeurEt le monde commence,En prélude à la danse,Un visage lumière,Le sang qui accélèreEt quelques mots informesDans un silence énorme,Gestes incohérents,Quelques rires en passantEt pour combler le vide,Un verre que l'on vide,Et pour combler le vide,Un verre que l'on vide.Un frisson dans la nuit,Un vertige, une envie,Une flambée de chaleur,Une étrange douleur.Le corps qui se délivreDe son désir de vivreEt, soudain, qui s'effondreEt bascule dans l'ombre,Deux ou trois mots informesDans un silence énorme,Gestes incohérents,Quelques rires en passantEt pour combler le vide,Un verre que l'on vide,Et pour combler le vide,Un verre que l'on vide.Un océan qui rouleDes torrents et des foules,Un horizon penchéUn lit pour se coucher.Et la mer se retire,Emportant le navire,Nous laissant tout mouillésSur un sable argenté,Deux ou trois mots informesDans un silence énorme,Gestes incohérents,Quelques rires en passantEt pour combler le vide,Un verre que l'on vide,Et pour combler le vide,Un verre que l'on vide.