Marchal Gilles

Pas de bois pour me réchauffer les doigts

Marchal Gilles


Un jour de juillet près du bois de chênes
Je suis né dans la ferme de mes parents

Un toit vert-de-gris et des murs trop petits
C'est à moi maintenant et c'est bien assez grand
Sept heures à la pendule et la nuit est déjà loin
Ma femme fait la soupe et moi je fais le pain
A la nuit passée, ma fourche sur le dos, 
Je m'en vais sur la route même s'il ne fait pas beau