Quand le pollen se fiche du vent Que le ciel croule sur ses dents Que le foutre s'en va Qu'il s'en va Près du silence À devenir rance Et docile Égal Et docile Fume le temps En les pavillons Les pavillons De choléra de cennes Et de brides Et de gants Enveloppant le sang D'odeurs et d'heures de minus Paradant sur l'étang Délectés par les hyènes Les fêlés Les sonnés En noces damnées Annonçant le beurre des glands Caressant le divan Le bidet Du mon ma mes À penser prêts et plans À masser plaies et tempes À décorer cendres Douce sève Devant les yeux Comme si heureux Qui ne vaut pas sou doré De son mirage haut lassé Mais embraser le pouls du soleil Et qu'on se mouille Écorchés de veines De langues De palais Corps et fenêtres Sur une île ouverte Sur tant de paix Pour le sommeil Lent D'océan Un sommeil opaque Gorgeant le silence Comme des mort-nés En décalés Du bol en Paris Pâté Et du collet tentant Des fous Je sors le soir Fanfaron de l'ombre des murs Mouflet de l'armée tarée Le nez soûlé sur un banc Adorant la brise claire Et les fontaines sous les ponts En perdant son temps