Un de ces soirs de rage où je n'en pouvais plus On préfèra l'amant pour conter l'aventure J'm'en allais barre en main réparer cette injure Qu'on laisse pour une fois, la parole au cocu Qu'on laisse pour une fois, la parole au cocu Moi qui arpente la Province Pour vendre mes paratonnerres Voilà que ma femme s'envoie en l'air Avec ce con de Georges Brassens Je lui rendis visite chargé de courtoisie Alors qu'il se planquait entre deux averses La pipe toute mouillée, la moustache perverse Il tremblait de peur et moi de jalousie Il tremblait de peur et moi de jalousie Je défonçais de suite son pont de portail Lui qui, en toute conscience, en avait fait de même Avec le postérieur de la femme que j'aime Que je couvrais de perles depuis nos épousailles Que je couvrais de perles depuis nos épousailles Moi qui arpente la Province Pour vendre mes paratonnerres Voilà que ma femme s'envoie en l'air Avec ce con de Georges Brassens Ce fumier n'eut pas tort, certes je fis l'erreur De ne pas installer, un bon pare-à-couillons Charpenterie à part, en voici la raison J'avais confiance en toi, ô toit de ma demeure J'avais confiance en toi, ô toit de ma demeure Je lui ferais pas l'honneur de blâmer la Vénus Qui me tailla des cornes dans le bois de sa pipe C'est lui que je lynchais, suspendu par le slip À son arbre fétiche qu'il chantait Mordicus À son arbre fétiche qu'il chantait Mordicus Moi qui arpente la Province Pour vendre mes paratonnerres Voilà que ma femme s'envoie en l'air Avec ce con de Georges Brassens J'ai eu beau l'enterrer, je l'entends de plus belle Dans les café concert, ses petits héritiers Ont de cesse de chanter comme il m'a cocufié Ma vengeance est ratée, le con est immortel Ma vengeance est ratée, le con est immortel Moi qui arpente la Province Pour vendre mes paratonnerres On chante partout que ma femme s'envoie en l'air Avec ce con de Georges Brassens