J’ai le cœur qui bat Tournicota tournicotant J’ai le cœur qui bat Tournicoti trop long J’ai le cœur qui dit oui Et la tête qui dit non Tournicota tourni trop con Dans le sillage de mes pensées Dans le ramage de mes jours condensés Dans l’amas volage de ces jours froissés Dans les peines d’un âge toujours plus avancé Je m’étends, j’attends, j’attends et je sais que Seul existe le présent Qui d’instant en instant Forme le train-train quotidien Des chariots abîmés Des souvenirs vieillissants Ainsi vole le temps Et s’en va la vie Ainsi vole le temps Et s’en va la vie Ainsi vole le temps Et s’en va la vie Ce boute-en-train qui se remplit d’amertume Puis se désemplit J’ai le cœur qui bat Tournicoti tournicota J’ai le cœur qui bat Tournicoti tourni trop long J’ai le cœur qui dit oui Et la tête qui dit non Tournicota tourni trop con Tournicota tourni trop con Tournicota tourni trop long Dans le sillage de mes pensées Dans le ramage de mes joies condensées Dans l’amas volage de ces jours froissés Dans les peines d’un âge toujours plus avancé Je m’étends, j’attends, j’attends et je sais que Seul existe le présent Qui d’instant en instant Forme le train-train quotidien Des chariots abîmés Des souvenirs vieillissants Et vaguement présents Ainsi vole le temps Et s’en va la vie Ce boute-en-train qui se remplit d’amertume Puis se désemplit Laissant ainsi le scaphandrier respirer Dans le sarcophage de ses envies Brûlent des vies non vécues Dans le désert de ses peines soufflent des vents Qui transportent les restes incandescents de ses rêves Dans le désert de ses peines soufflent des vents Qui transportent les restes incandescents de ses rêves J’ai le cœur qui bat Tournicota tournicotant J’ai le cœur qui bat Tournicota tourni trop long J’ai le cœur qui dit oui Et la tête qui dit non Tournicota tourni trop con J’ai le cœur qui bat Tournicota tournicotant J’ai le cœur qui bat Tournicota tourni trop long Tournicotant