650 meurtrières sont là qui nous regardent Du haut de leurs tours fumantes Elles semblent nous dire Brûlez, mais brûlez Bâtards Les barbares du 20ème siècle Économistes sans scrupule Auront construit des forteresses Qui amèneront une nouvelle peste Leur orage ragera sur nous Une marée de mort-aux-rats Leurs tirs de mortiers Annonceront une mousson acide Du berceau à la berçante Les corps patraques brûleront Leur orage ragera sur nous Une marée de mort-aux-rats Les corps patraques giseront Leur orage ragera sur nous Elles auront gravé sur nos gênes Une épitaphe, un appel continuel au trépas Ainsi vont ces perpétuelles pernicieuses 650 mères de la létalité