Algérie, 8 juillet 1986 Me voilà venu au monde ( oh, oh, oh ! ) 1 ans plus tard, direction les bidonvilles, La France et la froideur de ce monde ( oh, oh, oh ! ) C'est la sueur sur le front de mon père Qui m'a fait prendre conscience que la vie était loin d'être belle ( ah ! ) C'est les mains écorchées de ma mère Qui m'ont donnés la rage d'avancer et l'envie de toucher le ciel J'ai grandi dans le ghetto ( ghetto, ghetto ) Où la misére est si présente qu'elle nous colle à la peau J'ai grandi dans le ghetto ( ghetto, ghetto ) Et entre deux bâtiments je chante pour me tenir chaud On m'avait dit que la ville et ses lumières Pouvaient réchauffer les coeurs En les couvrants sous son manteau On m'avait dit sous la lueur des réverbères Nous sommes tous égaux Pourquoi mon père a mal au dos ? On m'a appris qu'ici si tu te laisses faire Ta vie est un enfer donc j'ai du faire ce qu'il faut On m'avait dit petite fille tu es si fière Prends soin de ta mère, donne lui ce qu'il y a de plus beau Et ma vie a pris son sens en musique ( oh, oh, oh ! ) Je m'applique pour que mes bons choix, Mes fautes s'envolent sur les notes Dans mes sons je remerci mon public ( oh, oh, oh ! ) Mon équipe, ceux qui font parti des notres Et même les autres On m'a dit bats toi, je me suis battu On m'a dit kick ça, j'ai bousillé les instrus J'ai porté ma voie au nom de la rue Guidé par ma fois jusqu'au bout j'y ai cru ( oh, oh, oh ! ) Moi c'est Kenza Et revoilà Kenza Moi c'est Kenza Avec le coeur Moi c'est Kenza Et revoilà Kenza Moi c'est Kenza Avec le coeur Moi c'est Kenza Et revoilà Kenza Moi c'est Kenza Avec le coeur Moi c'est Kenza Et revoilà Kenza Moi c'est Kenza Avec le coeur