Je n'en veux plus à mon père, maintenant que j'suis devenu comme lui, Sourd muet et aveugle, à toute cette sacré folie Qui crois-tu ? La jalousie ? J'prends un bol d'air à l'hôtel Mamzelle veut zouk love et je promets, jamais j'rappelle, La nuit me pardonne quand j'imagine. Karlito lance les dés, dis, fais des doubles 6, y a du sang sur les trottoirs J'poétise justice, c'est l'déluge, les juges jugent, la police fait la police homme d'honneur, un rêve de trop déferré L'argent rend fou, les gens sont fous, les jeux sont faits Il y a longtemps, j'avais 18 ans, la différence maintenant, Ami des avances, tu bosses dur pour les vacances. P'tit frère, aînés, fiers emprisonnés, ceux relaxés ces rimes, J'écris à ceux qui écoutent pour se relaxer Je récite les ans, saignent démence, haine et beaux sentiments J'suis heureux d'être malchanceux; j'suis violon pour les violent. Refrain C'est la vie qui nous change et qui te sauve à par toi même ? Tu récoltes ce que tes potes sèment, si tes potes sèment. J'suis des années 90, j'suis abonné au câble, J'ai le téléphone portable, la confiance insupportable, du son Descend dans ma musique, comme un cri de l'intérieur J'veux trop aimer le quartier et ses désaccords majeurs. J'fais le vide dans ma tête, folie quand j'entends les voix la nuit. On m'dit j'gratte papier, jolie, et au futur j'cace-dédi On s'veux brave, dites, grave en grise, gauve. Failli oublier les ex-pauvres, ceux que l'amour sauve. J'fume mon spliff, constate comme tout a changé les enjeux, Les visages, les démons même le danger Chacun sait c'qu'il risque, objectif dans l'objectif la France de demain, C'est toi qui t'sauves, apprends ma musique