Les teintes explosent, diffusent, s'étalent à l'infini Le rouge, le bleu, s'emmêlent, ils éclairent nos vies Cette ombre s'insinue, belle, et impose la nuit Ce jeu sans couleur nous enterre Le coeur livide, le visage qui devient blême Des mots si pâles que leurs tons m'obsèdent Le blanc qui nous efface sous nos silences amers Le blanc que rien n'efface comme encré dans nos chairs Des noces rances sans voies se gèlent Tous nos liens de sang s'écartèlent Recouverts d'une pâle aquarelle Partir d'un tableau blanc, le pouvoir d'animer une scène vide en monochrome obscène Partir d'un tableau blanc vide obscène Le pouvoir d'animer une scène Quand s'achève l'arc-en-ciel D'un doux rêve en anachrome... Quand s'achève l'arc-en-ciel D'un doux rêve de nacre...