Mais jusqu'à quand je me demanderais Si j'aurais du vivre partagé Entre un pays que je ne connais même plus Et un monde qui me fait rever ? Le premier brille dans mes souvenirs Tandis que l'autre où je suis né, Possède tellement de visages Que je tremble rien que d'y penser. Et maintenant que je me rends compte que j'ai du mal à me rappeler J'envie les gens qui ont la chance de n'avoir qu'un seul passé. Je me souviens des plages et du mois de juillet Je me rappele encore des dessins gribouillés Je me rappele puis tout d'un coup j'oublie tout ça. Je me souviens des filles et des vieilles amitiés Je me rappelle encore des villes abandonnées Je me rappele puis tout d'un coup j'oublie tout ça. En fait c'est moi qui ai de la chance D'etre toujours prêt à voyager Entre un pays qui ne m'attend plus. Et un monde qui me fait rever.