De l'avis des plus grands moralistes Aucune femme n'est parfaite, dit-on Il paraît que pourtant ça existe Mais où donc, mais où donc, mais où donc ? C'est à Vera Cruz Que les femmes sont exquises Mais malheur à ceux qu'elles grisent Car elles sont jalouses C'est à Vera Cruz Que d'amour on trépasse Car les femmes sont si tenaces Qu'on dirait des ventouses Elles ont du mordant Par devant Et du caractère Par derrière Dès qu'on leur sourit On les voit sursauter Ainsi que des cabris Olé ! C'est assez charmant Par devant Mais c'est du tonnerre Par derrière [Variante] Elles plaisantent gaiement Par devant Mais font des manières Par derrière Quand on les adore Ce n'est même plus du sport C'est de la corrida ! Anda ! Si là-bas vous partez en voyage Tâchez de vous en payer une bosse Mais surtout évitez le mariage Car souvent pour la noce Y a un os Car à Vera Cruz Toutes les femmes sont si tendres Que vraiment il faut s'défendre Quand on les épouse C'est à Vera Cruz Que sont toutes les belles filles Oui, mais elles vous entortillent Mieux qu'à Lille ou Toulouse Dès qu'on les surprend Par devant Y a toujours leur mère Par derrière Et si l'on résiste Et qu'on veut s'défiler Elles trouvent votre piste Olé ! Restez souriant Par devant Mais faites-vous la paire Par derrière [Variante] Elles n'ont pas d'amant Par devant Mais elles se laissent faire Par derrière Et si vous rêvez De trouver une épouse Ne partez pas pour Vera Cruz