Dois-je rester ou partir? Dois-je lui dire ou mentir? Dois-je me taire ou parler? Dois-je rengainer ou tirer? Suis-je un tueur endurci ou bien un enfant de cœur? A chaque croisement ça recommence et pas le moindre indicateur Tant de voies à choisir, ça fout les jetons rien qu’à l’idée D’un échec cuisant au total comme seule finalité Chacun décide de ce qu’il est, un choix sans filet Mais si le trapèze, hélas casse, là, il ne faudra pas se défiler Alors, dois-je opter pour la sueur ou bien la facilité? Dois-je brûler mes valeurs ou bien les enchaîner à mes pieds? Dois-je lutter ou m’enfuir? Dois-je haïr ou aimer? Suis-je de ceux qui grognent ou suis-je de ceux qu’on entend pleurer? Trop de choix pour une vie, trop d’options à valider Tous ces chemins qui s’ouvrent à moi, personne pour m’assister Je ne peux pas passer mon temps à blâmer la fatalité Y a plus qu’à faire un choix, jeter les dés et assumer 4-2-1, Les dès roulent Basculent vers la gloire ou la déroute 4-2-1, Le résumé De nos courses, tourne, on doit viser le 4-2-1, Les dès roulent Soit t’es un king, soit tu dérouilles 4-2-1, Le résumé De ces courses effrénées dures à présumer Nous sommes tous gagnants, du grand loto de la vie Un sur un milliard, c’est dingue, voilà ce qu’on m’a dit Une infinité de chemins s’ouvrent à nous A chaque instant, et on choisit avec nos feelings et nos tabous Combien de fois sous des cieux épaissis J’ai rembobiné le film et tout refait avec des si? Ah, avec des si on redessine le passé, c'est impossible On le sait, alors on se console avec des signes C’est pratique, on s’attribue les lauriers si on gagne Lorsqu’on échoue, dieu est désigné comme coupable Mais des gamins meurent de faim ou d’un rhume Je peux t’assurer que l’homme, et l’homme seul est bien le responsable Nos parcours n’ont rien de mathématique Suffit de mater ma vie, l’œuvre et sa thématique Dans les temps où damoclès menaçait avec son épée Mes oncles de leurs doigts épais jetaient ces dés sur les quais