Sous mon vide tombeau, j'exalte et me renfrogne, car Je ne suis plus qu'écume s'afférant sous le bas monde. Tous pendus à l'arbre des cieux Nous, braves aucteurs, sûmes y perdre chair. Tirant de la grève, des fanges brisées Les cadavres bouillants et flétris, Nous dévorons, nous rongeons, Ongles et oculaires, Pour que rougeoie à nouveau Notre nom. Dans mon sordide caveau, j'exulte et me renforce, car De l'écume je saurai forger la mer et le monde. Dans les profondeurs. Tous pendus à l'arbre des cieux Nous, braves aucteurs, nous relèverons.