Eicher Stephan

La fin du monde

Eicher Stephan


Or, on ne peut pas toujours mourirA trente ans et en rester làOr, on ne peut pas toujours se direLa vérité, ça ne marche pasSur le mur, tes amants défilentMontés sur des chevaux de boisTu te demandes à quoi ça rimeA digérer, qui n'en a pasOr, on a que des souvenirsEt il faut les garder pour soiIl y a un temps pour les sortirIl y a un temps où ils sont froidsSur les murs dans une autre villeTu reconnais d'autres endroitsTu penses que tu en connais milleEt sans bouger tu restes làComme si la fin du monde allait venirEt jeter son manteau sur toiMais des regrets, mais des soupirs,A digérer, qui n'en a pasNous étions tousFous de toiNous voulions tousDe tes brasSentir la douceEtreinte et laSueur et la mousseColler nos doigtsComme si la fin du monde allait venirEt jeter son manteau sur toiMais des regrets, mais des soupirs,A digérer, qui n'en a pas