Alors, c'est toi Mais quand je songe A ce que furent tes mensonges Et ma candeur Je me dis que la vie est bête De nous mettre l'amour en tête Pour après nous briser le cœur Ne va pas croire à ta victoire Te faisant gloire de mes regrets Si, de ma peine, j'ai l'âme pleine Je crie ma haine à ton portrait Nous en sommes là, je t'abhorre Pourtant, on s'aimait dans le temps Tes yeux me disent "Je t'adore" Encore, tu mens Je voudrais Par des phrases dures T'avoir au moins à la torture Je te soumets C'est à cela que je m'attarde Et ton portrait, je le regarde Devant toi, je veux blasphémer Mais ma colère ne t'émeut guère Bien au contraire ! Croirais-tu donc Femme à détresse, femme à tendresse Femme à faiblesse, femme au pardon ? Je sais bien, ironie suprême, Le fait de garder ton portrait Prouve que, malgré tout, quand même Je t'aime, c'est vrai