Hé j'ai bac plus deux, mais aujourd'hui, dis moi, ça sauve de quoi ? Je vois des gars dans la rue, je me dis que ça poirrais être moi, Rien de bien, seul perdu dans un coin, Regard brisé, en quête de l'aide d'un de mes prochains. Vois la vie de rue, c'est pisses de chiens, c'est détritus, La paume des mains tendue, tu peux pleurer, personne n'y croit plus. Sans domicile, les résidents du monde extérieur Profitent de la chaleur d'un quai de métro pour de meilleures heures. Non c'est pas de ça que je veux comme destin, Ce que je veux pour demain, C'est plein de choses bien pour moi et les miens. Je suis témoin du mal, j'ai peur de voir ce que sera demain, Pour moi, les miens et cuez qui vivent en tendant la main, Victime du regard des autres, jugés en une seconde De part l'apparence, de part l'odeur nauséabonde. À grande vitesse, c'est ici que ta vie peut atterir. Je dédie ce texte à ceux qui le vivent et souffrent le martyr.