Je sais son regard blanc sur son lit mortuaire Et l'épée de poison qui transperça mon père Je sais les dos voûtés sous les tristes nouvelles Et je sais les bruits sourds je sais les coups de pelle Je sais les voix fanées qui s'habillent d'excuses Et celles trop huilées emmaillotées de ruses Je sais les longues nuits à courtiser la mort Pendu aux mots blanchis à la chaux du remord