Les gens qui vont, les gens qui viennent N'ont pas le temps de s'arrêter Pour regarder couler la Seine Le long des quais Les gens qui vont, les gens qui viennent Ne prennent pas le temps d'aimer Notre Paris, ce soir, est fatiguée Arrête-toi un instant, mon ami Regarde-la qui fout le camp, ta vie Non, n'aie pas peur, garde-la près de toi Ne la laisse pas te glisser des doigts Mais que t'importent tous ces boniments Ce n'est pas ainsi que tu l'entends Toi, tu veux vivre sans trop y penser Et puis la Seine, tu la laisses couler Les gens qui vont, les gens qui viennent Sont comme toi, ils sont pressés Ils ne s'arrêtent à la fontaine Que le cœur gai Les gens qui vont, les gens qui viennent Ne prennent pas le temps d'aimer Ils te laissent, ma pauvre Seine, Seule à couler Coulez, romance et coulez, chanson Coulez mais coulez donc Coulez, soleil et coulez, printemps Notre monde s'en moque tant Tourne la roue et tournent les saisons Tournez mais tournez donc Emplis-toi vite, mon bel arc-en-ciel, Emporte-la, ma chanson Les gens qui vont, les gens qui viennent N'ont pas le temps de s'arrêter Pour regarder couler la Seine Le long des quais Les gens qui vont, les gens qui viennent Ne prennent pas le temps d'aimer Notre Paris, ce soir, est fatiguée