Il avait commencé sa carrière d'homme fini Par battre des cuillères dans un bar à whisky Bière et lunettes noires étaient ses seules amies De pilier de comptoir il avait fait sa vie. Et pourtant il avait épousé une femme Qui elle avait choisi de ne pas vendre son âme Elle priait pour lui et suppliait les dieux Pour que son cher mari ne soit pas malheureux. Et chaque nuit quand il rentrait, Elle attendait sans bruit Puis s'en venait lui répéter Le sermon maudit : Tu n'es qu'un vicieux Qui prend avec délice Le plaisir malicieux De plonger sa vie dans le vice (x2) Parfois quand il allait voir les femmes de mauvaise vie Leur offrir ses faveurs pour payer son quinzième demi Une drôle d'odeur de parfum bon marché Sous forme de vapeur inondait son cache-nez. Et elle toujours attendait Assise au coin du lit Puis s'en venait lui répéter Le sermon maudit : Tu n'es qu'un vicieux Qui prend avec délice Le plaisir malicieux De plonger sa vie dans le vice (x2) Il faut dire qu'il n'avait vraiment aucune limite Dans sa vie de paumé nocturne et parasite Cela fit qu'un beau jour sa chère et tendre femme A grands coups d'abat-jour mit fin au triste drame. Et regardant son pauvre époux affalé dans la nuit Elle entonna un dernier coup le sermon maudit : Tu n'étais qu'un vicieux Qui prenait avec délice Le plaisir malicieux De plonger sa vie dans le vice (x2) Je crois qu'il valait mieux Que cela se finisse Tu n'étais qu'un vicieux Qui plongeait sa vie dans le vice. Tu n'étais qu'un vicieux Qui prenait avec délice Le plaisir malicieux De plonger sa vie dans le vice.