Verchuren André

Ah ! si j'étais... resté célibataire

Verchuren André


Ah ! si j'étais resté près de ma mèreJe n'aurais pas connu tes yeux menteursAh ! Si j'étais resté célibataireTu n'aurais pas piétiné mon bonheurTu es partie sans un adieuLaissant mes rêves sur le feuEt le lit tout défaitOuvrant la porte à mes regretsAh ! si j'étais resté près de ma mèreTu n'aurais pas joué avec mon cœurToi tu m'avais dit :"Je t'aimerai toujours"J'ai compris depuisQu'ça voulait dire huit joursT'es partie un soirMe chercher des harengsJe t'attends sans espoirDepuis bientôt dix ans.