C'est vrai qu'on est pas différents
Des gens,
Pourtant
Un peu, quand même,
Nous deux, on ressemble à deux p'tits
N'enfants
Perdus au pied d'un chêne...
Les grands sont-ils si forts,
Ou bien font-ils semblant
De ne pas voir la Mort
De leurs gros-grands yeux blancs?
Heureus'ment qu'je t'ai,
Heureus'ment qu'tu m'as,
Heureus'ment qu'on s'a!
C'est vrai qu'on est pas différents
Des gens,
Les gens,
J'en vois qui aiment:
Jean-Paul aime Agnès, mais Agnès
Aime Jean,
Je sais, c'est le problème...
Et nous deux, on est là,
Joyeusement fidèles,
Mon alliance à mon doigt
Et ma bague à ton aile...
Heureus'ment qu'je t'ai,
Heureus'ment qu'tu m'as,
Heureus'ment qu'on s'a !
C'est vrai qu'on devient différents,
Tu sens?
D'heures en
Minutes même,
On s'aime encore plus, plus il passe
Le Temps,
A l'abri du grand chêne...
J'amoure maman si fort,
Ma chienne avait treize ans
Tu es mon beau trésor,
Mon dernier lapin blanc...
Heureus'ment qu'je t'ai,
Heureus'ment qu'tu m'as,
Heureus'ment qu'on s'a!
Heureus'ment qu'je t'ai,
Heureus'ment qu'tu m'as,
Heureus'ment qu'on s'a!
