La nuit tombée Les bateaux dorment Paisiblement la mer les borde Encore loin du zenith Ler premiers rayons viennent caresser les carcasses Des vieilles chaloupes Que jamais rien ne tracassent Les palombes majestueuses Entament leur migration Elles s'échappent des villes Vers de bleus horizons L'été semble si loin C'était hier pourtant Qu'allongés sur la plage S'aimaient de jeunes amants L'amnésie m'a touché j Jeune me souvient de rien De tes baiser salés Sur ce rivage lointain