Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J'apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies.