Les pantins de chair marchent Vers leur destin d’épaves… Ils courent et se piétinent dessus Affolés par les affres du sang… Un ciel constellé de jets de feu Laisse place à un épais voile de jais Duquel tombent les cendres froides De l’amertume et de la frustration… Épris de convulsions soudaines, Les hommes s’amputent et se tuent Pour le règne d’empires corrompus Aux sombres reflets brisés… Le bruit sourd des gémissements A remplacé celui des flots de sang Nés d’une source vide d’émotions Et de sens…l’humain…