Qui sont-ils? Devons-nous les chérir ou les battre? Ils brûlent nos champs Mais offrent ces pierres qui nous protègent des prêtres La fourrure fraîche sur leurs épaules Leurs jambes, convulsant à chaque pas Tais ces regards, comme des algues Pour leur enseignement j'ai perdu tous mes fils Et maintenant cette laideur qui nous embrase Un peu plus chaque jour adorée Tout plonge dans le scindé Au creu de la souche, un million d'oeils luisaient Visqueux et questionnant sur le sort, sur leur sort C'est la clef qui nous nargue, inaccessible Détourée de crasse Tant que nos os resteront liés NOus n'avons rien vaincu Et le cycle s'efface Qui sont-ils? Devons-nous les chérir ou les battre? La même attente pour tous les juges Citons l'espoir, les louanges d'argent Le lierre nous paralyse, cette eau nous rend aveugles