J'ai eu mal quand on m'a dit que mon ami était à terre, Quand j'ai appris qu'il était mort d'une hémorragie interne ; J'ai souffert quand les kondés m'ont tabassé, Devant le rire de l'inspecteur quand les pompiers m'ont ramassé ; J'ai rigolé avec un peu de chichon dans le crâne, J'écris les pages de ma vie, mets-moi un petit peu de son dans le casque... J'ai regretté d'être celui qui portait l'arme, D'avoir laissé toute une famille au bord des larmes, J'ai maudit ma fierté d'Ulyssien celle qui m'empêche de dire à ma mère Que sans elle je ne suis rien ! J'ai trafiqué pour être beau et faire des sous parce que les sapes de la croix rouge ne correspondent pas à mes goûts, J'ai compris que la musique était mon truc que ça prendrait plus de temps vu que je ne donnerai pas mon uc ! J'ai appris que la liberté ne se vend pas, Mais qu'elle vaut chère lorsque le juge s'en empare ! J'ai réalisé combien mes potes valaient chers Que l'amitié ne se prend pas à la légère frère, J'ai grandi l'esprit en décalage, La drogue n'a rien de douce quand te scotche au carrelage J'ai travaillé mes rimes durement si tu savais Pour qu'on me dise que mon pe-ra il tue sa mère !! J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps comme un gosse Devant la tombe en marbre de mon soce !