Les années passent, pourtant tout est toujours à sa place Plus de bitume, donc encore moins d'espace Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme Non, personne n'est séquestré, mais s'est tout comme C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense Par la répression stopper net la délinquance. S'il vous plaît, un peu de bon sens. Les coups ne régleront pas l'état d'urgence À coup sûr... ce qui m'amène à me demander, Combien de temps tout ceci va encore durer? Ça fait déjà des années que tout aurait dû péter, Dommage que l'unité n'ait été de notre côté. Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça, La guerre des mondes vous l'avez voulue, la voilà Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu? Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu? Refrain Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet Comme le veut la société, c'est un fait Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse Pour que notre jeunesse, d'une main vengeresse, Brûle l'état policier en premier et Envoie la République brûler au même bûcher. Ouais! Notre tour est venu, à nous de jeter les dés Décider donc mentalement de s'équiper Quoi t'es miro? Tu vois pas? Tu fais semblant? Tu ne m'entends pas? Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix Beaucoup sont déjà dans ce cas Voilà pourquoi cela finira dans le désarroi Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes. Ce qui a diminué la France Donc l'heure n'est plus à l'indulgence Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux Refrain Dorénavant la rue ne pardonne plus Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais rien eu... A votre place je ne dormirais pas tranquille La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu Allons à l'Elysée, brûler les vieux Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient Le psychopathe qui sommeille en moi se réveille Où sont nos repères? Qui sont nos modèles? De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance; Oh! quand j'y pense