U matin d’un monde de refrain Le silence perd le murmure de l’air Que je tiens au creux de mes mains J’ai rien à faire à part la poussière Qui pourrait le rayer jusqu’à l’érayer Un suspend au cœur de l’instant Tout est trop vert pour paraître vrai Trop lent pour prendre son temps J’ai rien à faire même pas une prière De tout détail pourrait apparaître entaille Hier je lisais encore La ligne d’horizon dans tes paroles Mais voilà que passent aux abords Les sombres pensées qui soulèvent le Sol Se lève le Sol Ailleurs je vois le décor Heurté, blessé, froissé, qui se gondole Déjà perdent le calme, le Nord Les vapeurs d’álcool au sortir du Sol Sortir du Sol Au paysage de l’âme Sous alarme se tait la mélodie Sous les brûlures de larmes S’enflamme la symphonie Meilleurs que soient les accords Ou qu’ils soient leurres, cette terre s’affole Elle est passion, te dévore Tire la pesanteur et tu tombes au Sol A l’aide lézardé Tu ne sais plus Demander Je décide De céder Le Sol craque et résonne Etonne, claque, éclate, tonne Donne écho entre chocs Qu’entonne t-il? Je l’écoute! Eclaire t-il l’enterré Au cœur vide, laissé pour mort? Creuser la terre? La laisser faire? Hisser ton corps! Au fond de toi j’espère Te sortir du Sol Que le murmure de l’air Te console Sortir du Sol