J'ai couru toute ma vie Derrière les mirages, Qui me promettaient l'or De mes rêves d'enfant. Me voici arrivé Sur cette étrange plage, Où en cris déchirants Meurent les goélands. Je ne saurai jamais La couleur du vent. Quand le vent m'a parlé, Il était l'aventure. Il s'est appelé gloire Et plus tard illusion. Et bientôt solitude Douce amère blessure, Car personne n'a pu Répondre à ma question.