Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a, ce Georges, A me faire sortir le cœur par la gorge Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce type, Qu'est toujours là même quand personne le bipe Oh là, là ! Oui, ses yeux de braise Et sa p'tite fossette au menton Je n'en dors plus, j'en deviens niaise, Je fonds, en pamoison, je soupire son nom Et elle achète des tas d' revues Pour y découper ses photos Sur tous les murs, l'air détendu, On voit sourire le beau cabot Si encore c'était Clark Gable, Autant en emporterait le vent Mais je dois me farcir sa belle gueule, De Don Juan, toute la journée, sur mon écran C'est quand même mieux que ton football, Occupe-toi, lis ou bien picole Mais si je bois, j' réponds plus d' moi, J' supporte plus c' ménage à trois L'autre soir, en rentrant du boulot, Avec délice, j' passe mes pantoufles Mais vl'a qu'il rapplique aussitôt, M'agresse, à me laisser sans souffle Est-ce que mon Georges se permettrait, D' se laisser aller comme tu l' fais Ah ! Il a raison, Aznavour, T'es beau à r'garder, tu tues l'amour Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a, ce Georges, A lui faire sortir le cœur par la gorge Chaque fois qu' Monsieur sort son chef-d'œuvre, Faut qu' j' la conduise au cinéma Pendant qu'elle avale ces couleuvres, oh là là, Moi j' tourne en rond, j' fais les cents pas T'as qu'à m'attendre dans un bistrot, Ah ! Vraiment, elle me pousse au crime Je prendrai le dernier métro, Puisque j' te saoule avec mon film Va t'en le r'joindre à Hollywood, C'est ça, va te goinfrer de fastfood Et toi, fiche-moi la paix, pauvre pomme, Prends-en d' la graine, ça, c'est un homme Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges, Tu parles d'une exclusivité, Ton super Georges, il est cloné Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a, ce type, Qu'est toujours là, même quand personne le bipe Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a, ce Georges