Toi, ma compagne, mon amour, Toi que j'ai fait reine à ma cour, Où régnait la médiocrité. Toi qui partages mon chemin, Toi qui acceptes ce destin Sans un reproche et sans regret. Si je n'ai pour te remercier Pas un monde à mettre à tes pieds Il me restent ces mots usés, Je t'aime, Que je ne saurais te dire Jamais, jamais assez. Toi mon amour, mon Ophélie, Toi qui partages mes soucis Et nos ennuis en plaisantant. Toi dont je paye le labeur Par la monnaie des sauts d'humeur, Tu me pardonnes en souriant. Si je n'ai rien d'autre à t'offrir Que l'amour et le repentir, Il me restent ces mots usés, Je t'aime, Que je ne saurais te dire Jamais, jamais assez. Toi ma compagne, mon amour, Camarade des mauvais jours, Sur ton épaule j'ai pleuré. Lorsque tous se moquaient de moi, Tu n'as jamais douté de moi, Que de fois m'as-tu rassuré? Pour toute la confiance en moi, Pour le bonheur que je te dois Je t'offre ces trois mots usés, Je t'aime, Que je ne saurais te dire Jamais, jamais assez.