Des jours qui passent Toujours les mêmes A jouer dehors Et dans la boue Avec ta grâce Et la bohême Pour que le goût Des heures soit doux Du sucre glace Et des poèmes Et le reste alors On s’en fout Et moi j’amasse Tes je t’aime Quand je m’endors Sur tes genoux Et depuis moi je fume Pour me rapp’ler ta voix Je fume beaucoup trop Je fume malgré moi Parce que dans l’amertume Acre de mon tabac Y’a comme le goût des mots Que tu disais tout bas Le soir, tranquille Tu tires tes cartes Et tu nous livres Des secrets Et tes yeux brillent Quand tu t’embarques A nous faire vivre L’inventé S’il est très tard Qu’les plus petits Ne peuvent plus suivre Sans bailler Tu ranges tes cartes Et, d’un baiser Tu les délivres Pour la nuit