Orakle

Abyssale

Orakle


"O moi, porte-parole de la souffrance 
De la vie et du cercle (Nietzsche - APZ) 
J'aspire à l'homme de la prochaine aube 

Que dans les virages de l'aigle 
Face aux boucles de ma sagesse 
S'enlacent le cercle et mon sort 
Pour que brille l'anneau sigilaire 
Année de l'éternité... 

Car je danse sur cet unique présent 
Là où convergent les grandes phases du temps 
Que ce qui se fixe ne soit pas ce "toujours" 
Qui dans ce qui vient réclame le retour... 

Sans cesse, sans cesse le "passer" 
Fuit ce que ma volonté nie 
Détresse, détresse, la puissance 
Déprécie ce que la terre a bâti 

Oh convalescence éternelle 
Plénitude inépuisable de la vie 
Ce vers quoi se tourne ma nostalgie... 

Car c'est aux cycles que je dois ma lueur 
D'un "passer" qui demeure et jamais ne se meurt 
Et n'aie crainte, mon précieux ami nous y retrouverons 
Apaisés par sa venue, à l'identique nous reviendrons 

"O moi, porte-parole de la souffrance 
De la vie et du cercle 
Je t'appelle ma pensée la plus abyssale"