Apparait en porte-à-faux, S'est faite pourchasser, Pattes et bec dans le caniveau, Ils n'ont pu supporter La Grue Couronnée Qui errait maquillée, Rouge, jaune, noire et dorée, D'un teint pâle, livide, défait. Laiteuse exaction de grasse lotion, S'afficher à plusieurs fois sans savoir pourquoi ; Se sent pourchassée sans chercher de toit ni loi Pour s'y emmurer, S'y perdre, d'où s'envoler. La Grue Couronnée, De son donjon d'encrier, Oui se sent-elle pleine d'angoisse assurée Qu'elle laisse filtrer, s'envoler, s'abîmer, s'embaumer... Violettes indisciples de fumée bleue L'ont répandue et saisie, entourée Ses pôles tièdes et grégoriens N'auront plus jamais besoin de clefs. Elle pense être plus forte que nous, Vision de toutes choses. En retour éternel, le but enfin atteint. Faites tout pour que règne l'abîme. Mais comment la sortir de la mer Où sont ceux qui l'illuminent ? La Grue Couronnée, en ivoire fatigué