Je suis indolente, mes yeux sont vagues, vagues, vagues Et je balance mes hanches vaguement Mes lèvres remuent, fardées de mots si vagues, vagues Les passants hésitent en me croisant Le temps maudit toujours les presse Le vent si lent pour celle qui attend Le temps me berce de paresse Alors je chante sans fin ce vague chant