Romantique, il avait dressé deux couverts Dommage car mon mari aurait découvert S'il eut regardé sur la plage au hasard Mon corps et le tien et nos vêtements épars Ta poitrine nue sur la mienne gonflée Mon corps dans le tien et ton souffle coupé Tes lèvres ne reculant devant aucun vice Jusqu'à c'que se manifeste un écrevisse Ah! Ç'aurait pu mais ce ne fut pas pour rire Vilaine tu te mis à courir Moi je te suivais haletant Courir nu avec toi sur la plage Je m'en souviendrai toute ma vie Sur ma peau voir errer ton visage S'offrir l'un à l'autre Tu me fais si envie Quand on voit une fois dans sa vie courir nu Un jeune et beau mâle on ne se demande plus Pourquoi donc ainsi faisaient jadis les Grecs Mais pourquoi ne le fait-on plus au Québec Ton gland que le scalpel n'a pas décoiffé Tes seins virevoltants dans ta course empressée Ta bourse où sommeillent encore de petits toi Tes cuisses entre lesquelles je connus la joie Ah! Tes puissantes mandibules broyeuses de vivres Mon âme de toi était ivre Je m'en souviendrai si longtemps Courir nu avec toi sur la plage Je m'en souviendrai toute ma vie Sur ma peau voir errer ton visage S'offrir l'un à l'autre S'offrir l'un à l'autre S'offrir l'un à l'autre Tu me fais si envie